exclusivement par des considérations économiques. Mais l’individu dans l’entreprise n’a pas
que des motivations économiques, il a aussi des motivations affectives. Il apporte à son travail
des besoins psychologiques plus ou moins conscients de sécurité, d’affectivité et de
reconnaissance qu’il cherche à satisfaire.
Les émotions sont donc une partie intégrante de la vie organisationnelle mais restent
cependant souvent dévalorisées ou considérées comme un signe de faiblesse : Il est attendu
de chacun qu’il canalise ses «pulsions » et reste rationnel.
La neuropsychologie a pourtant démontré qu’être rationnel ne signifie pas qu’il faille se couper
de ses émotions mais qu’au contraire, l’absence d’émotions et de sentiments empêche d’être
vraiment rationnel: Les facultés de raisonnement sont intimement entrelacées avec les
processus émotionnels.
Ce monde des sentiments reste toutefois un monde parallèle et ignoré des organisations car la
plupart des cadres ne savent pas comment intervenir sur les émotions. Ils cantonnent donc
leur travail dans le domaine de la rationalité et se trouvent particulièrement démunis
lorsqu’éclatent des conflits ouverts. En apprenant à gérer les émotions – en particulier dans
des périodes de changement – l’entreprise peut gagner un avantage concurrentiel non
négligeable.
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