Le problème de l’entreprise : l’expression des émotions Un postulat de la plupart des théories économiques est l’« homo economicus », ou homme mûexclusivement par des considérations économiques. Mais l’individu dans l’entreprise n’a pasque des motivations économiques, il a aussi des motivations affectives. Il apporte à son travaildes besoins psychologiques plus ou moins conscients de sécurité, d’affectivité et dereconnaissance qu’il cherche à satisfaire.Les émotions sont donc une partie intégrante de la vie organisationnelle mais restentcependant souvent dévalorisées ou considérées comme un signe de faiblesse : Il est attendude chacun qu’il canalise ses «pulsions » et reste rationnel.La neuropsychologie a pourtant démontré qu’être rationnel ne signifie pas qu’il faille se couperde ses émotions mais qu’au contraire, l’absence d’émotions et de sentiments empêche d’êtrevraiment rationnel: Les facultés de raisonnement sont intimement entrelacées avec lesprocessus émotionnels.Ce monde des sentiments reste toutefois un monde parallèle et ignoré des organisations car laplupart des cadres ne savent pas comment intervenir sur les émotions. Ils cantonnent doncleur travail dans le domaine de la rationalité et se trouvent particulièrement démunislorsqu’éclatent des conflits ouverts. En apprenant à gérer les émotions – en particulier dansdes périodes de changement – l’entreprise peut gagner un avantage concurrentiel nonnégligeable.lire la suite ... “les virus émotionnels”
“L’entreprise émotionelle”2ème éditionparu aux éditions Gabler